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mardi 12 septembre 2017

Nouvelle interview de Robert Pattinson avec Le Journal du Dimanche

Interview récente réalisée durant le festival de Deauville :


L'interview :

Robert Pattinson : "Le cinéma d'art et d'essai est celui qui me correspond le mieux"

Robert Pattinson, la star de "Twilight", ne s'épanouit plus que dans le cinéma indépendant, comme dans le polar des frères Safdie.

Il y a dix ans, il rencontrait pour la première fois la presse française dans un palace de la place de la Concorde, envahie par des centaines de fans hurlant son nom pendant des heures. À l'époque, Robert Pattinson enflammait les cœurs en vampire romantique dans Twilight, mais gardait la tête froide. Il n'a pas changé, toujours aussi introverti et mal à l'aise quand il s'agit de prendre la parole en public. Le week-end dernier au Festival de Deauville, qui lui rendait hommage, l'acteur britannique de 31 ans était méconnaissable physiquement, amaigri et le crâne rasé. Pour les besoins de High Life, qu'il tourne actuellement en France pour Claire Denis. "J'ai mis beaucoup de temps à la courtiser. Je lui ai envoyé des e-mails pour la convaincre de me donner un rôle. Je ne peux rien dire, sauf que ça se passe dans un vaisseau spatial. De la science-fiction avec Juliette Binoche!"

Mercredi, il sera à l'affiche de Good Time, un polar mis en scène par Benny et Joshua Safdie, figures de proue du cinéma indépendant américain. À New York, deux frères, Connie et Nick, handicapé mental, braquent une banque. Mais le guichetier a piégé le sac de billets. Incapable de courir, Nick est arrêté par la police. Connie tente de le sortir de prison… Avec une caméra en mouvement perpétuel et au plus près des visages, les frères Safdie racontent l'odyssée nocturne de losers qui se débattent pour s'en sortir. Hypnotisant, le récit montre une descente aux enfers inéluctable, avec une musique électro un peu trop présente, mais qui offre à Robert Pattinson un personnage étonnant.

Il harcèle les réalisateurs
"J'essaie de trouver des scénarios intéressants pour m'améliorer, explique-t-il. Je me considère comme un apprenti. Mon amour pour le cinéma ne cesse de grandir. Je serais dévasté si je me retrouvais au chômage." Il ne risque pas grand-chose. L'acteur révélé par la saga Harry Potter a fait des choix de carrière judicieux, de Cosmopolis de David Cronenberg (2012) à The Lost City of Z de James Gray (2017).

"Le cinéma d'art et d'essai n'a aucune visibilité aux États-Unis, mais c'est celui qui me correspond le mieux. Tous ces auteurs ont des univers particuliers. Je veux me fondre dedans, disparaître. Pour que les spectateurs oublient Robert Pattinson. Changer d'apparence est un des moyens d'y parvenir." Certes, il ne gagne pas les mêmes cachets qu'au générique d'un blockbuster. "Je ne dépense pas beaucoup et je n'ai pas de famille à nourrir!" Il applique la même méthode qu'avec Claire Denis : harceler les réalisateurs. "Mon agent représente au moins deux autres comédiens avec qui je suis en concurrence. Je préfère donc débusquer moi-même les rôles!"

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