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samedi 12 août 2017

Interview de Robert Pattinson, Josh et Benny Safdie avec Associated Press



Traduction :

Questions/réponses : Robert Pattinson est sous couverture à New York pour "Good Time"

Los Angeles (AP) - "Good Time est une histoire à propos d'une mauvaise nuit qui empire. Robert Pattinson joue un petit escroc du Queens qui s'appelle Connie Nikas, dont le braquage et la tentative de fuite ont conduit son frère mentalement handicapé en prison. Et ce n'est que les premières minutes. Le film ne s'essouffle pas pendant les 90 minutes suivantes. 

Les gens ont décrit Good Time comme un "'Mean Street' sous MDMA" et un "'After Hours' sous crack et meth" ce qui serait même trop fade pour capturer complètement son rythme cinétique. Les réalisateurs derrière, Josh et Benny Safdie, sont deux personnes que le grand public serait pardonné de ne pas connaître. Ce sont des frères dans la trentaine, dont le dernier film, le drame "Heaven Knows What", a seulement été projeté dans 14 cinémas. 

Alors comment ont-ils eu l'une des plus grandes stars du cinéma au monde pour mener leur prochain film ?
Pattinson les a appelé. 

The Associated Press s'est assis avec Pattinson et les Safdie (Benny joue également le frère de Connie, Nick, dans le film) pour parler de Good Time et sur la façon dont une star de cinéma a été capable de rester cachée à la vue de tous à New York - même dans le métro à une heure de pointe. 




[Note de l'auteur de l'article d'origine] : Les remarques ont été modifiées pour plus de clarté et de brièveté. 

AP : C'est une histoire folle la façon dont Robert a fait votre connaissance en tant que cinéastes. 
Josh Safdie : Ce n'est pas si fou, si ?

AP : Il a vu une image promotionnelle d'Heaven Knows What et a décidé qu'il devait travaillé avec vous ?
JS : Je suppose que c'est un peu fou. Honnêtement, j'oublie l'envergure de sa célébrité. Pour moi c'est juste un gars qui a vu une photo, elle l'a inspiré et il a tendu la main. 
Pattinson : Je ne sais pas à propos de l'envergure de ma célébrité, mais je pense que le niveau de conviction était inhabituel pour moi du moins. C'était comme si je savais. Ensuite nous avons fait une réunion et nous étions d'accord pour faire quelque chose. Et puis, que cela se produise vraiment après coup, c'est encore plus inhabituel. Les gens disent "Oh, faisons quelque chose ensemble" tout le temps. 
JS : Je t'ai prévenu, j'ai dit "Fait attention, nous sommes le genre de personnes qui, quand nous voulons faire quelque chose, nous le ferons. Nous trouverons un moyen de le faire."
Benny Safdie : Le film ne serait pas là s'il ne nous avait pas contacté. 

AP : Est-ce que c'était une expérience différente pour vous ?
P : Ils ont un niveau d'énergie différent de la plupart des gens. C'est sympa, cependant. Je me demandais comment décrire le film et c'est comme un film sur un accident de voiture, mais l'accident se produit durant les 5 premières minutes et le reste dérape. 
JS : Nous voulions faire un thriller qui vous excite réellement, comme si les enjeux étaient vraiment réels. 

AP : Avez-vous déjà été dans ce genre d'endroits avant ? Un garant de caution ? Une prison ?
JS : Nous avons amené Rob dans cette prison appelée le Centre de Détention de Manhattan. Nous avons sympathisé avec la directrice là-bas et elle disait "Venez !" Elle nous a donné un accès sans restriction. C'était dingue. A la fin, je me disais "Qu'est ce qu'il se passe dans l'aile des femmes ?"
P : Et vous ne pouvez pas y aller en étant un homme. 
JS : Non, vous n'êtes pas autorisés et elle disait "Vous pouvez venir !" J'ai regardé Rob et il disait "Je ne veux pas y aller." Et moi je lui disais, allez, on y va, personne ne nous a reconnu. 
P : Même les personnes qui nous ont fait la visite n'ont pas réalisé que nous le faisions pour un film. Tout le monde nous demandait de contacter nos avocats à l'extérieur. Et ensuite nous sommes allés dans l'aile des femmes et en quelques secondes...
JS : Une fille a dit, "LUI!" (en pointant Pattinson). Il a immédiatement dit, "Je te l'avais dit que nous ne devions pas venir ici."
P : Le directeur adjoint nous a demandé "Qui êtes vous ?"
BS : Et nous nous disions "Nous ferions mieux de partir."

AP : Avez-vous pu rester sous couvert durant le tournage ?
P : Oui, c'était une décision consciente. Vous trouvez des moyens marrants de rester caché. Et heureusement, nous étions dans certains endroits tellement bondés, c'est un peu plus facile. Une des choses que je ne comprends pas c'est que durant une heure de pointe dans le métro, nous tournions des scènes à la dérobée et nous avions une grosse caméra et une équipe et Josh me dirigeait via message écrit et les gens ne l'ont pas remarqué. 

AP : Donc c'était un tournage type Guérilla ?
JS : Il y avait une illusion des tactiques de guérilla. Nous voulions exploiter ce sentiment et apporter cette ambiance dans le film. Mais nous le poussions et poussions. Rob me regardait et Benny bloquait une rue à quatre voies de circulation où tout le monde klaxonnait et nous disions "Allez Rob, Allez !" Il courait un sprint pour sa vie. 
P : Nous avons essayé de tourner ce film totalement sans être détecté et nous avons causé une telle agitation en faisant ce truc et je me cachais littéralement. 
BS : Je n'arrêtais pas de me dire, "Personne ne va nous heurter !"

AP : Est-ce que quelque chose vous a surpris à propos de Robert ?
JS : J'ai vraiment été impressionné et surpris qu'il ne se soit pas plaint. Pas une seule fois. Tout le monde sur notre film se plaignait. 
BS : Tout le monde."

Source

Traduction : Sabine@therpattzrobertpattinson.blogspot.com

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